La Tour de Babel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La Tour de Babel

Un pbem basé sur Birthright
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 Krarl Martok -Printemps 996-

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
MJ Fafa

MJ Fafa


Nombre de messages : 293
Date d'inscription : 26/09/2005

Krarl Martok -Printemps 996- Empty
MessageSujet: Krarl Martok -Printemps 996-   Krarl Martok -Printemps 996- EmptyMer 7 Juin à 16:15

Splendeurs et excès, fête et liesse ! Le royaume entier de Sarnsereg est en période festive, car si le Krarl Martok ne survient qu’une fois tous les sept ans, celle-ci semble plus spéciale encore. Des villages les plus insignifiants aux cités les plus industrieuses, aucun habitant n’a été chiche en efforts pour ce moment que tout destine à l’inoubliable.

Des bandes de troubadours nains affluaient vers les cités depuis tous les villages. Il est vrai que leurs chansons traitent plus souvent d’or et de gemmes que de fleurs et de poésie – la joie d’être dans la mine, au cœur de la terre, la saine griserie de la découverte du filon qui fera du nain qui est tombé dessus un nain riche et du village auquel est attachée la mine une ville ou une cité, alors que les mineurs supplémentaires se déplacent pour l’exploiter. La population naine de plusieurs provinces vit ainsi, de déplacement en déplacement, de découverte en épuisement de filons et gisements. L’accroissement de la population naine ne se fait donc que par l’amélioration des structures minières, le perfectionnement des techniques d’extraction, tout ce qui permet aux villages de subsister, achetant et échangeant leurs produits contre les productions plus « vitales » créées dans les villages statiques : champs de champignons et élevages de rothay (ces bovins des sous-sols aussi massifs et pondérants que les taureaux de la surface, ) racines et plantes (pommes de terre, betteraves, rhubarbes) étant cultivées à la surface, au-dessus des cavernes aménagées qui constellent les terres de Sarnsereg.

Tout sage en connaissances naniques vous le dirait donc : « les repas des terres naines sont des plats mornes et tristes ! » Ce mois-ci, ce ne sera pas le cas. S’il est vrai qu’en temps de grande disette le nain moyen peut subsister en mangeant de la pierre (ce qui a valu aux nains bon nombre de surnoms méchants, et encore plus d’interrogations quant à leurs origines souterraines) ce n’est pas leur met favori, de loin. Les graines en tous genres, des cacahouètes aux noix de cajou, sont appréciées comme des mets délicats et rares, difficiles à trouver en d’autres terres ; la diversité des champignons permet des plats des plus variés sans jamais se répéter. Le Krarl Martok, cependant, est une occasion unique pour la civilisation naine d’accueillir d’illustres seigneurs qui ne viendraient pas en temps normal. L’importation massive de fruits et légumes, que les nains apprécient au demeurant fort peu, s’accompagne d’achats de wagons pleins de produits porcins et cervidés. L’absence singulière de volailles dans cette ménagerie vouée à la marmite des chefs des seigneurs en visite ne peut manquer d’étonner certains. De plus, il devient vite apparent qu’aucun animal pondeur d’œufs n’est consommé ni même mentionné dans les recettes proposées. (Toute personne posant des questions les verra gratifiées d’un regard des plus offusqués de la part du serveur ou (espérons que non !) du chef interrogé.) La volaille est de toute évidence un sujet tabou…

Que dire des terres naines ? Leurs routes sont étroites, creusées par les roues des chariots lourdement chargés de minerais et du martèlement des bottes des gardes de ces cargaisons. Leurs ponts sont solides, pour les mêmes raisons : le nain moyen pèse bien plus que sa taille ne laisserait supposer, largement autant qu’un homme et peut-être même autant qu’un ogre. Ce poids s’explique par la densité même de la chair du nain, lequel – enfant de la terre, nous dit Moradin – peut supporter une dizaine de fois son poids en charge portée, et souffre bien moins que les races à la chair tendre des chutes de pierres et (fait utile en temps de conflit) des coups contondants. Les routes de Sarnsereg sont en bon état, propres, dégagées. Etant pour la plupart utilisées pour le transport de marchandises précieuses, leur entretien est quasi-vitale pour la prospérité du royaume… Les nains ayant une visibilité réduite, à cause de leur petite taille, un simple arbre tombé en travers d’une route peut représenter un obstacle dangereux derrière lequel se tapissent des bandits plus grands mais moins industrieux. De fait, les abords des routes sont peu fournis en arbres – par temps chaud, cela se sent. Mais le nain moyen s’en fiche, ayant vécu la majeure partie de sa vie dans une mine avec une chaude source de lumière produisant un effet similaire à ce grand globe de feu dans le ciel qui brille sur eux. Il est à noter, d’ailleurs, que le transport de cargaisons importantes se fait de nuit afin d’éviter ce désagrément. La vision nocturne n’est pas un problème, après tout, pour une race habituée aux cavernes et aux tunnels.


Venons-en à la fête ! Les rues des villages de la surface (rares) sont préparées en l’honneur des illustres invités qui passeront par là – échoppes et artisans proposent leurs meilleurs marchandises à des prix défiant toute concurrence et surtout toute qualité étrangère. Des outils compliqués, souvent la fierté du village, sont présentés comme des trophées. D’une complexité incroyable, vous ne pouvez souvent que tenter de deviner leur utilité – à moins de demander, au risque de se mettre à la merci des explications volubiles, tout en longueurs, des artisans ou chargés d’opérations. L’accueil fait aux humains est chaleureux, des efforts pour porter à la surface autant de preuves de la splendeur de la culture naine que possible ayant été déployés ; les gnomes et êtres dits « bons » ont droit aux visites des villages souterrains. Les gobelinoïdes ont droit à un accueil un peu plus mitigé, mais sans réelle froideur ; après tout, le temps est à la fête et aucune guerre n’est officielle, même s’il est vrai que les luttes entre clans gobelins et villages nains ont assez souvent lieu lorsqu’une nouvelle caverne est creusée ou un tunnel inexploré est découvert.

La capitale est, contrairement aux autres villages, a moitié à la surface et à moitié en sous-sol. Très progressiste comme approche, ceci permet la fortification d’une moitié de ville tout en fournissant la facilité des échanges de marchandises et produits au niveau du sol. Les représentants des races étrangères, humains de plusieurs variétés et même un ou deux elfes, peuvent aussi y trouver un climat et un environnement plus familier que le sous-sol. La plupart des nains de Sarnsereg s’accordent pour dire qu’ils ratent le plus beau de la cité, et ils n’ont pas tort – deux immenses portes, de plusieurs dizaines de mètres de haut, forgées dans un métal difficile à identifier, sont grandes ouvertes au bout de la rue centrale de la cité. Celle-ci, menant vers le centre de la montagne au flanc de laquelle est collée cet étrange mélange d’habitations humaines, de huttes naines d’extérieur et d’aménagements pour les animaux de bât ou élevés en nature loin de la ville, plonge vite vers les ténèbres. Toutefois, à l’arrivée des caravanes de dignitaires étrangers, de longues séries de torches sont allumées sur les murs, les uns après les autres, traçant un chemin dans les ténèbres…. Au bout de quelques dizaines de mètres (certains des lieux sombres restent peu éclairés ; des tunnels qui forment des embranchements dissimulés derrière de lourdes portes, des constructions qui ont des allures de postes de garde et de barricades aux yeux de ceux qui voient un peu mieux dans les ténèbres que les humains) on arrive à une nouvelle porte, finement ouvragée ; le chemin s’est alors considérablement rétréci, ne pouvant accueillir que deux chariots ou wagons de front. Toutefois, les torches sont plus nombreuses, et les murs semblent briller dans la lumière des flammes. Les portes s’ouvrent….

… C’est une véritable fourmilière d’activité qui se présente derrière cette porte. Une gigantesque caverne, illuminée de toute part par d’immenses chandelles à centaines de bougies pendant d’un plafond de plusieurs dizaines de mètres de haut, s’offre aux regards émerveillés des invités. Des rues partent en spirale depuis le bout de cette route qui vient de la porte qui semble presque insignifiante tant il y en a le long des bords de la caverne. Des caves et des maisons enfoncées dans les murs sont éclairées, des visages joviaux de nains sont visibles à chacune d’entre elles. De votre point d’entrée, légèrement en hauteur, il est possible de voir un grand nombre de bâtiments importants ou intéressants : là un temple imposant, où grouillent des prêtres aux tuniques rappelant des forgerons, là une dizaine de forges, grouillant de forgerons aux allures de riches marchands ; là un bâtiment administratif depuis lequel montent vociférations et bruits de meubles qui se brisent ; une arène gladiatoriale et un bâtiment de bains, dont on se demande bien à quoi les nains peuvent l’employer. La chaleur rougeoyante de fournaises illumine tout un quartier, alors que dans d’autres ce sont des runes mystiques qui pavent les rues, brillant de mille feux, qui guident le chemin d’étranges nains en tenue inquiétante de maîtres des runes. Des dizaines d’enfants nains se trouvent le long de la rue principale, prêts à accueillir les dignitaires étrangers, leurs familles éloignées venues pour la fête, et même les parfaits étrangers qui sont entrés en voyant de la lumière.

Les plus importants des invités reçoivent un présent de la main d’un jeune nain – à peine plus petit que les nains adultes en vérité, mais sa barbe est presque inexistante donc il doit à peine être entré dans l’âge « adulte. » Un disque fin, métallique, qui brille d’un éclat intense lorsqu’il est tourné vers la lumière. Un côté est gravé de symboles runiques, frappé du sceau du seigneur Thror Norglad, et de l’enclume de Moradin ; un sortilège rudimentaire mais pratique lui permet de conserver la lumière que l’on fait briller dessus un certain temps avant de la « réutiliser » grâce à un mot de commande – enchantement des maîtres des runes, fort utile pour les chefs d’expédition minières lorsqu’ils n’ont aucune envie de subir de coup de grisou dans un tunnel encore inexploré.

Dwalin Stelkhur, grand prêtre de Moradin, accueille les visiteurs près des marches du grand temple, leur souhaitant la bienvenue, et Thror Norglad lui-même se trouve en bas des marches du palais, de l’autre côté de la caverne immense, prêt a prendre dans ses bras les alliés les plus proches, et accueillir avec enthousiasme même les plus fervents de ennemis. Après tout, même les royaumes de l’outre-terre l’avaient accueilli lors des fêtes et joutes de gladiateur de leur nation.

Les salles de fêtes sont nombreuses, et la bière coule évidemment à flots. Les premières journées, les moins intéressantes aux dires de certains, proposent des visites éclairantes de la capitale – fiertés architecturales vantées par les artisans et sermons rapides mais nombreux prononcés par les prêtres. Il semblerait qu’une bénédiction s’accompagne presque toujours d’une gorgée de bière Thror dans cette province...

Des jeux, des ateliers d’initiation à la forge d’armes en métaux inhabituels, des spectalces tous les soirs – immenses ombres projetés sur le toit de la caverne faisant la reconstruction de batailles antiques et de rancunes héréditaires, de contes nains et d’histoires du royaume. Les nains les plus vénérables écrasent des larmes alors que les plus jeunes s’émerveillent de tout ce que l’on avait, et combien a été perdu lors de… Babel.

Babel. Pendant un moment il est permis d’oublier cela, d’oublier les luttes et les batailles, la discorde qui règne hors de ce petit monde souterrain. Les tunnels mènent vers d’autres cavernes comme celle-ci (quoique plus petites) ou vers des halls de fête pleins de joie et d’allégresse. Ceux qui se sentiraient à l’étroit (et c’est le cas, après un jour ou deux, de tous ceux dont le milieu naturel n’est pas un tunnel) ont tout loisir de circuler entre là et la surface, guidés par des gardes dont les marteaux et lances courtes sont décorées de plantes grimpantes souterraines en l’honneur de la paix qui doit régner en ces lieux, à cette heure.

Les manifestations et divertissements ont lieu à toute heure, mais avec une nette préférence pour le début d’après-midi (pour tout ce qui est plus intellectuellement usant) ou en soirée (pour les divertissements et la boisson à outrance). Les danseurs et danseuses sont « importés » - en effet, la danse naine est peu fréquente, et le charisme desdits danseurs avoisine le zéro. Toutefois il y a quelques parades rituelles de nains en armes, des démonstrations d’adresse au lancer de hache, des représentations théâtrales et la mise en valeur des plus courageux des nains : ceux qui osent descendre dans les nouvelles galeries tenter de s’assurer de l’absence de gaz et de monstres. Lourdement armés, bien protégés contre les flammes et munis de petites lanternes accrochées au bout d’un long bâton (à enfoncer dans un couloir suspect afin de déclencher les poches de gaz), ces nains semblent avoir une position d’honneur importante dans la société naine, mais semblent aussi très sobres et sombres. Le travail attirerait en effet les nains les plus introspectifs, philosophes ou n’ayant plus rien à perdre…

Les invités sont nombreux, nobles de bon nombre de royaumes et nations autour de Sarnsereg se sont déplacés ; leurs appartements sont appropriés, luxueux pour certains et spartiates pour d’autres. D’autant plus que certains sont venus avec de plus grands corteges que les autres…
Revenir en haut Aller en bas
MJ Fafa

MJ Fafa


Nombre de messages : 293
Date d'inscription : 26/09/2005

Krarl Martok -Printemps 996- Empty
MessageSujet: suite   Krarl Martok -Printemps 996- EmptyMer 7 Juin à 16:15

Folcaer Aengribor est d'un naturel bon vivant et bienveillant, surtout dans ce genre de festivités. Il fait confiance à sa garde rapprochée, limitée à un homme le suivant partout et qui a pour consigne de ne pas boire, ni lâcher son seigneur des yeux. Ils sont donc plusieurs à se relayer pour cette tâche, 4 hommes pour le Krarl Martok. En effet il ne conçoit pas de s'amuser tout en laissant à ses hommes tout le travail, ceux-ci peuvent donc profiter des festivités à tour de rôle.

Il est d'un naturel sociable et passera le maximum de temps avec les hauts représentants du peuple nain (régents) ainsi que ceux des autres pays, sauf le Taurnuwath et le Caragdur qu'il évitera autant que possible. Si un représentant de ces 2 pays vient à lui adresser la parole, il lui
répondra froidement et sans joie et ne s'intéressera à la conversation que si les intérêts du Golodhrim ou de ses alliés sont en jeu. Il associera autant que possible les autres régents du Golodhrim aux conversations liées à son pays.

Il est d'un naturel confiant et donc fera comme ses hôtes concernant les repas et la boisson, enfin pas autant de bière tout de même. ;o)

Il s'attend à un minimum de luxe pour son logement et vérifiera que sa suite est logée correctement, suivant le rang de chacun.

Bien entendu il ne vient pas les mains vides et apporte des cadeaux somptueux à ses hôtes sans compter quelques tonneaux de vin du Golodhrim qu'il a fait convoyer.

S'il en a le temps, il profitera de cette occasion pour visiter la cité et faire quelques achats pour sa famille : armure, armes et joaillerie.


Durgor se déplace avec un cortège d’une trentaine de kobolds et d’orcs et d’un troll percussionniste. Il prend son temps pour arriver à la capitale naine faisant de fréquentes haltes le long du chemin. Le cortège apporte quelques présents destinés à la cours naine notamment des fourrures d’animaux peu communs en Sansereg.

Une fois arrivé à la capitale naine le cortège se dirige vers le palais. Les étendards de Taurnuwarth claquent dans le vent et font comme un écho a l’énorme tambour du Troll. A l’entrée du palais deux orcs munis de cors taillés dans d’énormes cornes sonnent pour annoncer l’arrivée du cortège. Les membres du cortège son vêtu de fourrures et de cuir. Ils portent des peintures d’apparat complexes et raffinées (pour un gob en tout cas) propres aux festivités gobelinoïdes. Ces peintures mettent en en valeur la musculature des Orcs tandis que les kobolds portent des couleurs plus sombres et plus discrètes. Ils portent tous des bijoux composés de métal, de pierres brutes, de dents d’animaux et de plumes d’oiseaux.

Le cortége entre dans la salle du trône. S’en suivent quelques coups de tambours et moult sonneries de cors. Puis, un kobold vêtu plus richement que les autres s’avance sur une petite estrade aménagé par un orc et prend la parole :
« Salutation à toi Thror NORLGAD roi de montagne de Sansereg. Le peuple de Taurnuwarth est venu au Krarl Martok pour que nous puissions célébrer ensemble la paix qui perdure entre nos deux royaumes. En gage de notre bonne foi veuillez accepter les quelques présents que nous apportons avec nous. »
Des porteurs Orcs à la musculature impressionnante apportent des plateaux de cuivre rouge débordants de fourrures et de peaux d’animaux venues des terres de Taurnuwarth. Si on les laisse faire, ils les déposent aux pieds du roi afin qu’il puisse les admirer.
« Nous savons que certaines de ces fourrures sont plutôt rares dans votre royaume. Vos artisans sauront sûrement transformer ces fourrures en habits somptueux dignes de votre puissance. Moi Durgor représentant de Taunuwarth souhaite au peuple nain un splendide Krarl Martok. »
Suit une salve de coups de tambour pour clore le discours de Durgor.

En sortant du palais le cortège se rend dans le lieu de résidence qui lui a sans doute été assigné. Peu après Durgor visite la ville avec un cortége réduit composé de quelques gardes du corps orcs, d’un porte étendard et quelques conseillers kobolds s’arrêtant ça et là pour admirer la capitale naine et prendre part aux festivités.


Xaemar Talaudrym arrive dans la capitale à l'intérieur d'une véritable petite caravane : en plus de la vingtaine de gardes gnomes, dont le courage n'a d'égal que la petite taille, le marchand semble avoir amené le ban et l'arrière ban de sa parenté : cousins, neveux, petits enfants, dont certains ne doivent même pas être sortie des jupes de leur mère. Ceux qui connaissent les gnomes savent pourtant qu'il ne s'agit que de sa famille proche... Avec ceux-là, une bonne quinzaine de conseillers humains dont certains, au vu de leur air rébarbatif, servent sans doute à compléter la garde d'honneur.
En tout ce sont près de quatre vingts personnes, femmes et enfants compris, qui arrivent dans une douzaine de roulottes et de chariots. L'une d'entre elles, celles de vénérables gnomes, fait même jusqu'à trois étages (il faut dire que pour les gnomes la notion d'étage est peut-être quelque peu surfaite). S'il semble que les gnomes aient transporté une grande partie de leur mobilier avec eux, ils n'ont pas non plus été avares de marchandises : alcools, charcutailles, artisanats divers ont été emmenés pour servir de marchandises ou de cadeaux. Thror Norglad lui même recevra une horloge de près de trois mètres de haut, petit bijoux de l'artisanat gnome, indiquant les jours dans le calendrier nain.
D'un point de vue comportement, le naturel curieux des gnomes met pas mal d'animation. Ces derniers essayent d'aller partout, des cuisines aux mines, et il est assez probable que l’on retrouvera à un moment ou un autre un jeune gnome complètement bourré au fond d’un tonneau de bière naine. Les gardes gnomes, eux-mêmes, tâchent de briller aux concours éventuellement organisés. Mais soyons sérieux, les seuls où ils ont des résultats à peu près honorables restent les concours de boissons, où ils arrivent (presque) à égaler leurs cousins. Il est aussi possible que certains gnomes soient impliqués dans quelques bagarres, étant donné leur susceptibilité.
Xaemar lui-même reste assez en retrait. Il participe bien sûr aux cérémonies officielles, généralement accompagné d’une demi-douzaine de proches, et se montre courtois envers tous les invités, quels qu’ils soient. Cependant, lors des dîners il reste rarement tard, et il n’y a pas besoins d’être très malin pour comprendre que l’alcool et l’âge induisent chez lui une certaine somnolence, lorsque minuit est passé. Une personne perspicace pourra aussi comprendre que le vieux gnome semble préoccupé, les affaires sans doute…

En bref après le festival, la caravane repart, peut être un peu moins bruyante pour apaiser les gueules de bois, mais au moins tout aussi chargée, du fait des éventuelles échanges qui auront eu lieu au festival.


Belegur est très heureux de pouvoir participer à cette fête. Il vient richement habillé et semble présent en tout lieu d'intérêt. Toujours le sourire aux lèvres, il salut chaleureusement toutes les personnes qu'il rencontre, particulièrement la gent féminine... D'un bout à l'autre de la capitale, tout le monde se souvient l'avoir vu, une coupe à la main, portant des toasts ou riant aux dernières blagues naines.
Les hommes admirent la prestance qu'il dégage, les femmes son charme si particulier...


Caeldric Dorgan fut aussi de la fête … au début. Il est arrivé accompagné d’une faible escorte et de son cousin Thiraur Corynian. S’il est surprenant que le Pontife voyage en si faible compagnie, c’est qu’il est probable que, ne souhaitant pas traverser tout le Golodhrim pour arriver en Sarnsereg, celui-ci fit appel à la magie pour parvenir à ses fins. Etre grand prêtre de Ruornil a tout de même quelques avantages !
Au commencement, tout parut pour le mieux. Bien entendu, lorsque les éledhwiens croisaient les golodhrites, une légère tension à peine perceptible pouvait s’observer. Toutefois, Caeldric Dorgan faisant montre d’une diplomatie sans contexte faisait bonne figure à toutes et à tous quelque fut l’origine de son interlocuteur.
Les choses commencèrent à se gâter lorsque certains nains, sans doute désinhibés par l’alcool, prirent en grippe le côté quelque peu « rigide » de la délégation éledhwienne. Progressivement ce sentiment moqueur s’est transformé en sentiments réprobateurs puis en critiques acerbes jusqu’à devenir insultant (en employant des arguments sans rapport avec les idées initiales). Les propos furent tellement blessant, que le calme Caeldric Dorgan en a perdu son flegme et de dépit à écourter son séjour en Sarnsereg tout en faisant bien comprendre à ses hôtes à quel point il trouvait leur attitude méprisable …
Revenir en haut Aller en bas
Thror NORLGAD

Thror NORLGAD


Nombre de messages : 166
Localisation : Sarnsereg - Lyon
Date d'inscription : 26/09/2005

Krarl Martok -Printemps 996- Empty
MessageSujet: Re: Krarl Martok -Printemps 996-   Krarl Martok -Printemps 996- EmptySam 10 Juin à 2:46

Au nom de mon peuple, je tiens à remercier tous les seigneurs venus assister au festival de Krarl Martok et je vous remercie pour les présents qui m'ont été offerts.

Je ne peux que me réjouir de voir l'investissement du peuple nain dans l'organisation de ce festival, qui a été le plus beau auquel j'ai pu assister depuis ma naissance, et j'en ai vu quelques uns...

J'espère que ce festival vous a plu autant qu'il m'a plu.

Concernant "l'incident" qui s'est produit avec Caeldric Dorgan, je le déplore et je lui présente mes excuses.

Je vous donne à tous rendez-vous dans 7 ans pour le prochain Krarl Martok.

Cordialement.
Revenir en haut Aller en bas
http://pasdeprod.free.fr/
caeldric Dorgan




Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 04/11/2005

Krarl Martok -Printemps 996- Empty
MessageSujet: Re: Krarl Martok -Printemps 996-   Krarl Martok -Printemps 996- EmptySam 10 Juin à 7:15

Thror NORLGAD,
j'ai pu goûter à l'hospitalité de votre peuple au cours de votre "fête". Je me réjouissait pourtant de découvrir votre culture, malgré certaines mises en garde que j'avais reçu concernant votre culture, préféranr me faire moi-même mon opinion.
Je n'en veux pas aux presonnes qui m'ont insulté moi et mon peuple. En effet, je commence à considérer qu'elles n'ont peut être fait que dire tout haut ce que votre royaume entier pense....à moins qu'il ne faille peut être voir dans cela une tentative de gâcher la fête et empoisonner des relations......Je vous laisse prendre vos responsabilités.

Caeldric Dorgan Pontife de Ruornil et Régent d'Eledhwen.
Revenir en haut Aller en bas
Thror NORLGAD

Thror NORLGAD


Nombre de messages : 166
Localisation : Sarnsereg - Lyon
Date d'inscription : 26/09/2005

Krarl Martok -Printemps 996- Empty
MessageSujet: Re: Krarl Martok -Printemps 996-   Krarl Martok -Printemps 996- EmptyVen 16 Juin à 11:10

Caeldric Dorgan

Si les mots de quelques nains imbibés (sachant que ceci est une vraie honte à mes yeux) vous ont choqués, je n'y peux rien.

Maintenant ne ramenez pas les propos de ces nains à l'ensemble de mon peuple car cela n'est pas très réfléchi de votre part.

Si toutefois il s'avèrait que ces paroles soient une tentative de semer le trouble entre nous, sachez que pour ma part, il n'en est rien.

Cordialement
Revenir en haut Aller en bas
http://pasdeprod.free.fr/
Contenu sponsorisé





Krarl Martok -Printemps 996- Empty
MessageSujet: Re: Krarl Martok -Printemps 996-   Krarl Martok -Printemps 996- Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Krarl Martok -Printemps 996-
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Intempéries -Printemps 997-
» Bétail en vadrouille -Printemps 997-
» Désastre équestre -Printemps 997-
» Quand gobelins faire commerce, eux toujours faire ainsi
» Apparitions -Printemps 996-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Tour de Babel :: La Gazette-
Sauter vers: